Fige

La rosée que j'ai pu penser

N'existe pas

Elle est née tout nue

Ainsi qu'elle meurt

Sans être vue par le réel

Avec la langue étendue

Je l'ai touchée

D'une façon violente

Pleine de créativité

La rosée que j'ai pu toucher

Elle a reculé

La tactilité la pousse vers l'inconnu

Elle a failli pleurer

Mais je suis-là, aujourd'hui encore

Les yeux fixés

Désire la briser